Suite à un enseignement musical avec Ran Blake, Gunther Schuller et Jaki Byard, Ricky Ford se fait remarquer au milieu des années 1970 dans l’orchestre de Duke Ellington dirigé à l’époque par son fils, Mercer Ellington. Après avoir remplacé George Adams dans le groupe de Charles Mingus et collaboré avec celui de Dannie Richmond, il fera partie des solistes réguliers du Mingus Dynasty et des grandes formations de Lionel Hampton, George Russell, Dollar Brand et McCoy Tyner. Installé en France depuis les années 1990, il se produit régulièrement dans les clubs parisiens et les festivals au niveau international."

R. Ford « aime jouer avec une masse sonore aux dissonances joyeuses qui fasse front avec son ténor, poussant un petit rugissement par ci, s'évadant dans un long développement par là. Pour cela, le sextet comme le big band, dont il joue en expert, constitue un contexte idéal.
« Il est l'un des rares à avoir fait fructifier l'héritage de Mingus dans toute sa dimension orchestrale (développement des compositions, richesse des ambiances, expressivité du paroxysme.) »
Extrait de Jazz friends productions : Jean Szlamowicz, « Jazz Hot ».

« Capable de fournir une sonorité « à la Hawkins », « à la Getz», ou « à la Rollins ». Selon le contexte, Ricky Ford développe un discours ou cohabitent les subtilités harmoniques du be-bop et la connaissance de l’improvisation modale. »
Xavier Prévost, Dictionnaire du Jazz.