JAZZ MALOYA TRIO

JAZZ MALOYA TRIO:
Jazz, latin jazz & Maloya (musique traditionnelle de l’île de la Réunion).
Un pianiste réunionnais, une bassiste et un percussionniste/batteur pour un répertoire allant de Charlie PARKER, Henri Salvador à Alain PETERS (poète & musicien réunionnais).
Au programme douceur, mélancolie, énergie et rythme envoutant…..
a propos du pianiste Henri Romignac :
“Pour moi, la
musique requiert la paix intérieure”
à 38 ans, Henri Romignac fait le point sur ses activités musicales.
Portrait d’un artiste exigeant et attachant en quête d’une forme de
sérénité.
Originaire du quartier du Chaudron à Saint-Denis où il passe son enfance dans une
famille de musiciens avec un papy accordéoniste, un papa bassiste et un tonton
batteur du groupe de bal « Les Melons », il gratouille la guitare avant de jeter son
dévolu sur les claviers qu’il pratique en autodidacte jusqu’à l’âge de 24 ans. Il affute
ses premières armes grâce au séga et au maloya électrique, comme de bien
entendu pour un enfant de la balle chaudronnière, tout en ayant une scolarité
efficace. Vers 20 ans, il fait une rencontre déterminante : « Au village jeune du
Chaudron, avec d’autres camarades, j’ai fait la connaissance de Bernard Brancard
qui nous a fait découvrir le jazz par le biais du style fusion de l’époque avec Herbie
Hancock, Weather Report ou Caméléon et Carrousel évidemment ! ». Le célèbre
batteur, compagnon d’Alain Peters, lui propose de rejoindre son groupe
« Zambrocal » en 1994 qui se transforme ensuite en « Brancard & Co »

Cette précieuse collaboration durera jusqu’en 1997, date à laquelle Henri décide de partir
étudier en métropole grâce aux aides de la Région : « La première année, je suis
parti au CIM de Paris. En parallèle, je descendais à Marseille avec le percussionniste
Frédo Piot pour jouer avec le groupe de Ti-Fock qui s’y était installé. C’était un très
bon groupe avec également le saxophoniste Alain Chane ». Puis il s’inscrit pour deux
années supplémentaires à la « Bill Evans Academy » : « Bernard Maury et Samy
Abenaïm, les deux directeurs de cette école ont profondément marqué mon
apprentissage et ma connaissance du jazz par leur investissement et leur passion
pour cette musique, notamment d’un point de vue pianistique ». Pendant cette
période, il tâte aussi du piano-bar, à Paris et à Bruxelles. Et logiquement, lorsqu’il
rentre à la Réunion en 2001, il monte très vite son propre groupe. Au départ, le
« Romy Quartet » est constitué avec Philippe « Kawa » Chavriacouty à la basse,
Mahay « Dèr » Dera à la batterie et Gilbert « Bébert » Mariapin aux percussions. Le
répertoire est basé sur les standards, avec le souci de leur insuffler souvent une
dose de tropicalité musicale sous influences latin-jazz et maloya. Finalement, c’est
sous la forme du trio piano-basse-batterie, avec des invités suivant les occasions,
qu’évoluera rapidement ce combo. On y retrouve au fil des concerts, les batteurs
Bernard Brancard (par un juste retour des choses), Tyeri Abmon et Ludovic Pérez,
actuel titulaire du poste ! Ainsi que les bassistes David Félix, François
« Kiki »Mariapin, Olivier Babaz et actuellement Joseph « Lalah » Rakotorahalahy.
C’est avec David et Ludovic qu’ils animent dès 2007 des jam-sessions jazz à
« l’Endroit », le café-concert du casino de Saint-Pierre, tous les premiers mardis du
mois. Celles-ci se sont désormais déplacées sur le front de mer, aux « Sales
Gosses », les derniers mardis du mois, en compagnie de Ludo et Lalah. On a pu
également savourer son jeu coloré et swinguant, en duo avec la chanteuse Elodie
Buisson ou le saxophoniste Alain Chane, ainsi que dans la formation de Nicole
Dambreville,